Débrief: Semaine 3 – Les Balkans à petite vitesse

Cet article fait partie de la série Tour d'Europe
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Comme nous allons quitter l’UE, nous n’aurons plus accès à Internet. Du coup nous passons le jour 9 à charger des cartes et préparer un peu notre traversée du centre des Balkans. Nous profitons aussi du fait d’avoir la maison à disposition pour faire des lessives de tout ce que nous avons de sale.

Nous terminons la soirée tranquillement en utilisant le barbecue de la maison.

Jour 10: Au revoir l’UE

Nous quittons la maison le matin après un petit déjeuner avec une spécialité croate le Cupavci. IL s’agit d’un gâteau “poilu” (Traduction du nom du gâteau en croate) avec une base de génoise marbrée chocolat puis roulé dans un sirop et enfin dans de la poudre de noix de coco. Même lorsqu’on n’aime pas la noix de coco ce gâteau est succulent!

Gateaux poilu choco-coco croate

Nous reprenons donc l’autoroute vers l’Est direction la frontière serbe. Le passage de la frontière se fait sans problème. Nous avions vu sur internet qu’il pouvait être nécessaire de s’enregistrer à la police dans les endroits que l’on traverse mais c’est très flou. Nous demandons à la douanière qui nous dit que ce serait mieux en effet vu que nous n’allons pas dans des hotels et nous quittons le poste frontière.

Première rencontre avec les routes serbes: l’autoroute n’est pas totalement défoncée mais ce n’est quand même pas terrible. La voie de droite est particulièrement amochée, probablement à cause du passage des nombreux camions et il est plus sage de rester au maximum sur la voie de gauche (ou même entre les deux voies, beaucoup de gens le font).

Nous arrivons enfin à Belgrade et trouvons un peu par hasard une bonne place de parking dans le centre. Il faut savoir que le parking est découpé en zone (1, 2 et 3) pour lesquelles le stationnement est limitée à une durée maximum (1h pour la zone 1 qui est la plus restrictive). Nous nous garons donc dans la zone 1 très proche du centre au bord d’un parc. Nous avons de la chance, c’est dimanche et le stationnement est gratuit le dimanche après-midi jusqu’au lundi à 7h du matin. Nous préparons le lit en mode “furtif” c’est à dire avec le toit baissé et les sièges non retournés (des couvertures en guise de séparation entre l’avant et l’arrière) afin de dormir discrètement une fois la nuit arrivée.

Nous faisons rapidement un petit tour de Belgrade mais la ville ne nous plait pas trop. Nous nous arrêtons manger dans un restaurant pour gouter les spécialités locales. Notre choix se pose donc sur une salade serbe en entrée: “Chopska”, elle est composée de concombres tomates découpées grossièrement avec un fromage rapé par dessus. Pour les plats, Zazou opte pour un Pljeskavica. Il s’agit en fait d’un hamburger serbe avec de la viande de boeuf d’agneau des oignons et dans celui de Zazou il y a même du fromage! IL parait que la Serbie avait réalisé le plus grand hamburger du monde avec cette base Pljeskavica. C’est assez particulier comme goût, surtout avec le fromage. C’est un mélange entre le gout d’un mechoui et de kefta grillée mais avec moins d’épices. Le plat est servi avec des frites (très dépaysant !) et des petits oignons nouveaux entiers. Il faut donc couper le pain mettre la viande dedans comme un sandwich et croquer dans l’oignon frais! Mangé comme ça c’est finalement pas mal du tout. Tigrou quand à lui, choisi une autre spécialité locale les “Cevaps”. Il s’agit de rouleaux de viande hachée de boeuf avec des épices. Nous avons battu le record de viande consommée en un repas !

En partant nous nous arrêtons à l’office de tourisme de Serbie qui nous indique un parc naturel intéressant au sud-ouest du pays, proche du Kosovo: Le parc national de Tara. Nous demandons aussi pour l’enregistrement auprès de la police. Au début les filles de l’office du tourisme nous disaient qu’il n’y a pas besoin mais quand on leur dit qu’on est en van elle disent qu’il vaut mieux et nous indiquent le commissariat le plus proche.

Nous partons donc au commissariat où nous expliquons notre cas à l’officier de garde à l’entrée. Après plusieurs minutes de discussion et l’avis formel de son supérieur il nous dit qu’il n’y a pas besoin car nous traversons le pays et comme nous ne restons pas longtemps ce n’est pas nécessaire. Nous repartons donc un peu soulagés de ne pas avoir à faire cette procédure énigmatique.

La ville ne nous ayant pas séduite, nous reprenons le van et décidons de nous rapprocher du parc de Tara.

C’est véritablement là que commence la découverte des routes serbes! Arrivés dans les montagnes les routes sont sinueuses et cachent des nids de poules énormes à l’improviste. Une vigilance de chaque instant s’impose histoire de ne pas laisser une roue sur la route!  La moyenne kilométrique s’en ressent car je pense qu’on ne dépasse pas le 60 km/h de moyenne mais le paysage devient très joli alors que la nuit tombe.

Nous arrivons avec la nuit dans la ville de Bajina Basta et nous nous arrêtons sur un parking pour la nuit, proche d’un restaurant.

Objectif du lendemain: Le parc de Tara.

Jour 11 : Parc national de Tara en Serbie

Nous nous réveillons le lendemain matin juste en face de la maison dans la rivière, une des attractions les plus connues de la région. Pur hasard mais nous sommes garés juste en face.

Après le petit déjeuner, nous allons nous renseigner à l’office de tourisme local qui nous indique la meilleure route à suivre et où aller faire une petite randonnée.

Nous suivons donc la route indiquée et faisons une première halte à ce qu’on nous dit être une des (sinon la) plus petites rivières d’Europe avec 250m entre la source et sa fin.

Une fois cette belle rando de 500m aller-retour terminée, nous reprenons le van et attaquons la montée dans la montagne. Après de longues minutes de montée, Bourriquet arrive fatigué à Perucac d’où part la randonnée qui nous a été préconisée. Celle-ci part du village et nous amène à un point de vue sur les lacs environnants.

La randonnée est sur une route forestière et n’a vraiment rien de transcendant. D’ailleurs nous croisons plusieurs voitures qui ne se fatiguent pas comme nous à faire les quelques kilomètres à pied. Voilà donc comment les Serbes pratiquent la randonnée: en voiture! Tout au long du trajet il y a des panneaux avertissant du risque de croiser des ours si on s’éloigne des sentiers ce qui a pour effet direct de ne pas rassurer Zazou qui se met à voir des traces d’ours partout! Tout au long de la route sont installées des espèces de boites en métal noire qui ont l’air de servir de dispensaire à nourriture pour les ours (par les autorités du parc, quand les ours ont besoin de compléments alimentaires). Au bout de plus d’une heure de marche inintéressante dans les bois, nous arrivons enfin au but de la randonnée et au point de vue sur le lac qui vaut effectivement le coup d’oeil. Nous nous situons en altitude en haut d’une falaise avec une vue plongeant sur le lac et sur la République Serbe de Bosnie qui se trouve de l’autre côté de la frontière.

Nous décidons de rentrer par un autre chemin qui passe à travers la forêt mais au bout de quelques centaines de mètres nous sommes perdus (nous ne citerons pas qui était devant par galanterie) et nous atterrissons sur la même route forestière qu’à l’aller que nous descendons d’un pas décidé afin de rentrer le plus vite possible.

Arrivés au village nous nous posons pour pic-niquer, reprendre un peu notre souffle et affiner notre plan pour l’après-midi. Nous décidons d’aller en van à un autre point de vue quelques kilomètres plus loin puis de partir rejoindre le monastère de Studenica patrimoine mondiale de l’UNESCO afin d’y passer la nuit.

Après de longues heures de route (mais peu de kilomètres: merci les routes Serbes) nous arrivons au monastère. Il se situe très loin dans une vallée isolée et se révèle un excellent coin pour dormir sur un parking désert. Sur le trajet nous passons quelques fours qui semblent destiner à faire cuire de la poterie dont certains sont allumés. Nous apercevons aussi et pour la première fois des petites cabanes en bois éparpillées au milieu de la montagne et sur nos routes avec placardé sur elles plein d’affiches qui ressemblent à des pierres tombales. Sous l’instant nous ne comprenons pas encore ce que c’est mais nous ne prenons pas de photos par respect pour les morts.

Nous étrennons la douche avec son rideau de douche et passons une nuit calme et reposante bien méritée. Première nuit complète de zazou depuis le départ !

Objectif du lendemain: Le monastère de Studenica.

Jour 12 : Monastère de Studenica et passage en Macédoine

Le matin, nous visitons ce charmant petit monastère qui date du XIIe siècle. Nous en profitons pour acheter une bouteille de vin serbe.

Nous décidons ensuite d’aller voir la ville de Novi Pazar, habitée par une majorité de Bosniaques et donc à forte proportion musulmane. Sur place nous éspérons trouver du wifi et décider si on passait par le Kosovo ou pas pour la suite.

Après avoir siroté un coca en terrasse (C’est le ramadan et il est 10h du mat’, on ne va peut être pas commander une bière…) et bien consulté internet on décide de contourner le Kosovo pour aller en Macédoine. Les informations sur les frontières entre le Kosovo et la Serbie sont assez contradictoires et l’assurance de Bourriquet ne couvre pas le Kosovo, ce qui nous oblige à prendre une assurance sur place et franchement pour quelques jours, on n’a pas envie de se lancer là dedans…

Du coup on reprend la route dans l’autre sens pour contourner le Kosovo. On loupe un croisement mais Google Maps sur le téléphone de Zazou nous aide en recalculant un autre trajet. On le suit … grave erreur! Celui-ci nous fait tourner dans une route goudronnée en mauvais état (classique) qui d’un seul coup devient juste en cailloux et au fur et à mesure se réduit en chemin de montagne à tracteur. Nous croisons deux magnifique Lada Niva qui doivent escalader le bas-côté pour pouvoir passer. Les passagers ont l’air aussi surpris qu’amusés de nous voir… Nous arrivons sans doute au village le plus reculé de Serbie (30 minutes de piste pour y accéder) et continuons quand même dans l’espoir que la route de d’accès au village par l’autre côté soit meilleure. Eh bien raté, c’est encore pire! Le terrain se resserre, des grosses ravines au milieu du chemin obligent à sinuer. Les arbres lèchent les parois du van, et en première il finit par caler tellement ça monte. La tension dans le van est à son comble et pour la première fois Tigrou se dit que ça commence à être vraiment dangereux pour la santé de Bourriquet. Ca ne peut plus durer, il faut faire demi-tour! Heureusement il y a un élargissement dans un lacet juste à proximité et nous pouvons faire demi-tour. La redescende se fait sans histoire par rapport à la montée, on croise juste un camion (!!!) qui monte au village mais c’est à un endroit suffisamment large pour qu’on se croise (il doit bien y avoir 5 cm de marge…). Redescendus en bas on peut souffler. Zazou était à 2 doigts de l’évanouissement et il faut bien dire que même Tigrou est rassuré d’être redescendu entier ainsi que Bourriquet.

Blasés par toutes ces péripéties sur les routes Serbes, nous n’empruntons plus que les axes principaux et nous fonçons vers la frontière Macédonienne avec comme objectif de la passer avant la nuit, ce que nous arrivons à faire. Les douaniers sont encore surpris de voir un passeport Marocain mais nous n’avons aucun problème à passer.

Nous terminons rapidement l’autoroute jusqu’au centre-ville de Skopje où nous nous mettons à la recherche d’un parking pour la nuit. Nous trouvons finalement une place en face d’une cité étudiante et proche d’un terrain vague. Nous saurons le lendemain que c’était une mauvaise idée car des chiens errants ont aboyés toute la nuit!

Objectif du lendemain: visite de Skopje

Jour 13 : Skopje, Tetovo et parc national de Mavrovo

La première nuit en macédoine ne fut pas franchement de tout repos. En effet, les chiens errants n’ont fait qu’aboyer sans arrêt. Tigrou étant certainement crevé par la route est tombé dans un sommeil profond tandis que zazou garda les yeux ouverts une bonne partie de la nuit. Pour ne pas arranger les choses, il fait une chaleur étouffante dans la cabine, le genre de chaleur qui vous empêche de dormir… A une certaine heure tandis que zazou commence à trouver un état de somnolence, quelqu’un frappe sur la carrosserie assez fort. Tétanisée par la peur, Zazou tente en vain de réveiller Tigrou. Bourriquet à les fenêtres entre-ouvertes, et une main peu largement y passer. Grande frayeur pour Zazou et Bourriquet, mais Tigrou, profondément ancré dans son sommeil profond, n’a pas bougé une oreille!

Le jour se lève enfin sur skopje!

Skopje, capitale de la macédoine, nous surprends déjà dés la veille par ses statues monumentales qui semblent vouloir affirmer la puissance de la capitale. L’ensemble de la ville est en chantier entre les minarets, les églises orthodoxes et les grattes ciels. Les chantiers semblent éparpillés dans toute la ville. Nous apprenons par la suite que la ville subit un plan d’urbanisation particulier visant à déconcentrer la population urbaine afin de réduire les pertes en cas de séisme (un fort séisme avait frappé la ville dans les années 60).

La reconstruction se fait donc plutôt grandiose, les statues représentent Alexandre le Grand, son père, … et d’autres figures emblématiques du pays. Nous traversons donc dans notre balade matinale avec Bourriquet ces quelques ponts et allées à la recherche d’un endroit pour retirer des sous, car la ville est organisée par zones de stationnement avec une tarification spéciale, et nous n’avons même pas de quoi payer le parking. Aussi depuis quelques frontière, Zazou n’a d’yeux que pour le Bourek (cela dure depuis la Croatie a vrai dire lors du barbecue dans la ferme chez la Française). Zazou veut petit déjeuner au Bourek! enfin, nous avions acheté une carte mémoire juste avant de passer la frontière italienne qui ne fonctionne pas. Il nous en faudrait une nouvelle.

Nous décidons de nous arrêter dans un centre commercial afin de pouvoir nous garer sans avoir a avancer des sous, chercher a manger et peut être même trouver une carte Micro SD pour la dashcam. Nous prenons un petit déjeuner bien copieux. Ici les petits déjeuners sont un vrai repas et se constituent de plat entiers comme on pourrait le faire un midi en France. Les petits déjeuners se prennent donc au restaurant, avec au menu plats traditionnels en sauce, haricots, garnitures, salades …

Pas de bourek ! Mais c’est bon

La peau du ventre bien tendue (sans bourek!), nous allons nous procurer notre carte mémoire et décidons d’aller explorer la ville à pied. Il fait une chaleur étouffante, le soleil tape très fort et rien pour se mettre à l’ombre avant un petit moment. Au bord des rives de la rivière qui coupe la capitale en deux plusieurs gigantesques bateaux ont été érigés. Ces bateaux abritent des bars/restaurants/terrasses. Sur la terre ferme, plus nous avançons vers le centre de la ville nouvelle, plus nous découvrons une multitude de terrasses et de bars à thèmes. L’ambiance est assez calme, il n’y a pas foule, contrairement à ce que nous avions constaté la veille au soir. Les Skopiotes doivent se mettre au frais quelque part avec ce temps. Nous poursuivons la visite de la nouvelle ville qui, au risque de nous répéter est pleine de statues géantes, de ponts, de bateaux bars et d’ancres de bateaux (curieux pour un pays qui n’a aucune façade maritime…).

Nous décidons de pousser notre exploration vers l’ancienne ville et les vieux bazars. Ceux-ci ressemblent légèrement aux bazars que nous pouvons voir à marrakech par exemple. Plein de commerçants exposent leurs chaussures en cuir, leur bijoux, leurs magnets … Là non plus; il n’y a pas foule, et à notre grand étonnement, les commerçants s’adressent à nous en Turc. Nous nous excusons à plusieurs reprises de ne pouvoir répondre car nous ne sommes pas turcs. Il se trouve qu’il y a une forte population turque en Macédoine, nous avons d’ailleurs croisé à plusieurs reprises le drapeau turc et même le portrait de Recep Tayp Erdogan trone dans un des commerces des anciens bazars.

En avançant dans les bazars, grande surprise: Nous apercevons une petite file d’attente devant une échoppe de quartier. Lorsque nous lisons le nom de la boutique c’est bien du bourek ! alors pause Bourek. Nous découvrons aussi une spécialité macédonienne dont nous avons oublié le nom. Il s’agit d’un bourek non fourré que l’on met dans un pain qui ressemble à des pains au lait. Toutes les personnes devant nous en prennent, mais Zazou ayant grand faim de bourek, nous nous sommes contentés de prendre deux varités de bourek differentes.

Aprés cela, au fond des bazars, nous arrivons à un des monuments importants de la ville “La Mosquée Pasha Mustafa”. Nous avons été acceuillis chaleureusement, avons échangé un bonjour arabe avec le gardien des clefs qui a visiblement été très touché par notre effort de communiquer avec lui dans cette langue. Il a tenté tant bien que mal de nous parler et nous a vivement encouragé à explorer tous les recoins de la mosquée. Zazou a même eu le droit d’aller voir la mosquée des femmes qui se trouve à l’étage de l’édifice.

Pour l’instant, la Macédoine, du moins ce qu’on en voit nous semble un pays où les religions musulmanes et orthodoxes cohabitent et se respectent. Nous sommes d’ailleurs très surpris de l’ouverture des mosquées que nous pouvons visiter librement.

Nous poursuivons la visite vers les remparts du fort de Skopje qui nous donnent un point de vue panoramique sur ses buildings, minarets et églises orthodoxes.

Il fait plus de 30 degrés, et nous n’avons ni ombrelle ni chapeau ni brumisateur (d’ailleurs les brumisateurs n’existente pas ici selon les commerçants…) nous sommes entrain de fondre au soleil, nous décidons donc de revenir au centre commercial, faire quelques courses, reprendre la voiture et aller quelque part dans la montagne au frais. Le passage au supermarché nous permet de découvrir quelques spécialités locales comme le saucisson de touriste ou celui au poussin 🙂

Nous allons donc direction le parc naturel de Mavrovo. Le parc est grand et propose pluseurs chemins de randonnée.

Sur le chemin, nous faisons une halte dans la ville de Tetovo qui est célèbre pour sa vieille mosquée aux parois peintes. Encore une fois, nous pouvons visiter l’intérieur qui est magnifique. Juste de l’autre côté de la rivière, une ancienne église orthodoxe se dresse, reconvertie en galerie d’art mais illustrant bien la cohabitation entre les deux religions.

 

Nous reprenons la route et arrivons dans le parc national de Mavrovo. Il y règne une athmosphère assez étrange de bout du monde. Les chiens errants parcourent les routes et rôdent autour des habitations. Une ancienne église partiellement recouverte par le lac artificiel lors de sa mise en eau est exceptionnellement accessible à cause du faible niveau de l’eau. La nouvelle église a été re-construite non loin.

Finalement nous ne nous attardons pas et repartons directement vers Ohrid, citée balnéaire situé au bord d’un très grand lac au sud-ouest du pays. Arrivés tard, nous trouvons un peu par hasard un parking au pied des remparts de la vieille ville, et nous décidons d’y passer la nuit.

Objectif du lendemain: Ohrid.

Jour 14 : Ohrid

Au petit matin, un ballet de camions vient nous souhaiter la bonne journée à cause de travaux sur les remparts à proximité. Une armée de travailleurs est rassemblée et semble intrigué par Bourriquet et son toit relevé. Certains d’entre eux s’aventurent même à venir l’inspecter de près… bonjour la vie privée!

N’ayant pas passé une très bonne nuit, Zazou se rendort pour une petite sieste qui au final va durer 2 heures pendant que Tigrou va à la recherche de poubelles et d’un point d’eau pour recharger la réserve. Dans l’après-midi, nous nous mettons à la recherche d’une laverie car la lessive s’entasse! Sans internet ce n’est pas évident, et après avoir épluché le centre ville nous nous rendons à l’office de tourisme qui nous informe que ça n’existe tout simplement pas ici. En effet, les gens font la lessive chez eux ou louent des appartements avec des machines, donc nul besoin de laverie automatique.

La guide nous indique tout de même un pressing dans une rue à proximité. Nous parcourons la rue, mais nous ne trouvons rien et retournons voir la personne de l’office de tourisme. Celle-ci bien gentiment ferme sa boutique pour venir nous la montrer, mais il n’existe plus! Elle se renseigne auprès des divers commerces autour et en fait elle a déménagé en dehors du centre ville.

Nous nous rendons à l’adresse et trouvons bien un pressing! Après une tentative de discussions avec les mains et quelques mots de russe avec la personne du pressing, nous laissons le linge pour le récupérer le lendemain propre et non repassé. Le tout pour la modique somme de 1100 Dinars soit environ 18€ (la lessive la plus chère du monde, mais on n’a pas trop le choix).

Pour meubler l’après-midi nous décidons de sortir de la ville et d’aller à un monastère que nous avons repéré en arrivant à cause d’une foule de voitures et de piétons s’y rendant.

Nous montons le chemin d’accès encadrés de boutiques vendant différentes bricoles et arrivons à une file de personnes rentrant dans ce qui ressemble à une simple maison. Comme la procession à l’air très religieuse, nous ne sous sentons pas de nous incruster et finalement faisons demi-tour. Nous reprenons le van et allons manger dans la ville voisine de Struga. Le bord de lac ressemble fortement à un bord de mer, mais l’ambiance est étrange car la moitié des complexes pour touristes est fermée. Nous trouvons tout de même un restaurant et après une commande passée via Google Traduction à un serveur Albanais, nous dégustons quelques spécialités locales. Des cotelettes d’agneau grillées pour zazou et des grillades d’agneau pour tigrou, bourriquet quand à lui n’a pas très faim il se régalera du vin macedonien.

 

Le soir nous retournons à notre parking le long des remparts, finalement le meilleur spot que l’on ait vu dans le coin.

Objectif du lendemain: Récupérer la lessive et quitter le pays!

Jour 15 : Ohrid et départ pour la Grèce

Après une matinée calme, nous récupérons le linge bien propre et prenons le cap de Thessalonique en Grèce.

Nous passons la frontière sur une petite route de campagne sans aucun problème. La douanière nous souhaite même la bienvenue en français!

Nous décidons de ne pas rentrer dans Thessalonique car c’est une grande ville (deuxième ville de Grèce) et ce sera plus compliqué pour trouver un endroit où dormir tranquille. Nous contournons donc la ville et cherchons un coin en longeant la côte. Finalement nous trouvons un super endroit littéralement à 2 pas de la plage et nous passons la nuit sur le lit du haut, bercés par le bruit des vagues.

 

Objectif du lendemain: Plage

Jour 16 : Plage

Nous descendons dans la péninsule de Cassandra dans le Chalcidique et trouvons une première plage sympathique où nous sortons la table et les chaises. Tigrou l’aventureux va même se baigner et Zazou y mets les jambes jusqu’au genou. L’apres-midi nous testons une autre plage de l’autre côté de la péninsule, qui est plus urbanisée et Tigrou commence la rédaction du débrief de la semaine bien calé sur la table! En repartant nous passons par la pointe de la presqu’île, occupée par une petite église: ce sera le point le plus au Sud de notre voyage!

 

Le soir nous allons nous faire un petit restaurant Grec. La foule de ce bord de mer contraste avec le calme de l’autre côté. Nous partons de nuit trouver un point pour dormir et nous nous posons au bout d’un chemin à proximité d’une plage déserte… à part des grenouilles qui passent la nuit à chanter et un genre de rave party qui démarre à proximité à peine à t’on les yeux fermés… Pas une super nuit donc!

Objectif du lendemain: La Bulgarie

8 commentaires sur “Débrief: Semaine 3 – Les Balkans à petite vitesse

  • samule 20 juin 2017 at 12 h 11 min Reply

    Dans le débrief de la semaine 3: l’avant dernière photo avec Tigrou sur la plage et son cubi est magnifique! profitez bien la cie!

    • Tigrou 21 juin 2017 at 9 h 06 min Reply

      On est parti avec le cubi plein, maintenant il ne reste qu’un fond de bouteille en plastique! (Mais ça commence à piquer un peu :))

  • Fred 20 juin 2017 at 13 h 57 min Reply

    ” des petites cabanes en bois […] avec placardé sur elles plein d’affiches qui ressemblent à des pierres tombales. Sous l’instant nous ne comprenons pas encore ce que”
    -> vous avez compris finalement?

    Le saucisson de touristes, vous l’avez gouté? (gout de français?, de turcs? 🙂 )

    On a mis du temps à avoir le debrief de la semaine, mais ça valait la peine, très chouette à lire!

    • Tigrou 21 juin 2017 at 9 h 05 min Reply

      On n’a pas goûté le saucisson, qui en plus du nom étrange n’avait pas une tête si bonne que ça…

      Pour les petites affiches avec les têtes et noms des gens, on pense que ce sont des avis de décès. En effet nous en avons vu plusieurs en Grèce également collé sur des arbres ou n’importe quel autre support dans le centre ville et des gens s’arrêtaient pour les regarder.

  • emilien mougeat 20 juin 2017 at 15 h 25 min Reply

    Qu’est-ce que vous picolez !!!!!
    Ca donne envie ! votre voyage hein :p

    • Tigrou 21 juin 2017 at 9 h 07 min Reply

      C’est pas nous qui picolons c’est Bourriquet!

  • emilien mougeat 20 juin 2017 at 15 h 25 min Reply

    Fred veut du saucisson de poussin !

    • Fred 22 juin 2017 at 18 h 38 min Reply

      c’est vrai que le saucisson de poussin est intriguant aussi!

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