Débrief: Semaine 5 – La grande traversée

Cet article fait partie de la série Tour d'Europe
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Jour 25 – La Transfăgărășan

Nous partons tôt le matin afin de sortir au plus tôt de Bucarest. Notre direction: la route Transfăgărășan. Derrière ce nom barbare se cache ce que certains considèrent comme une des plus belles routes du monde et que d’autres surnomment la “fille de Ceausescu”. Il s’agit d’une route de montagne qui traverse une partie du sud des Carpates. Elle a été construite dans les années 1970 sur ordre du dernier dictateur communiste Roumain avec la vocation militaire de connecter les régions de Transylvanie et de Valachie. Ce sont principalement des soldats qui ont participé à la construction et ont payé un lourd tribu.

En effet le projet était titanesque tant financièrement qu’en vies humaines. Officiellement il y aurait eu 40 morts lors de la réalisation de la route, mais des témoins de l’époque évoquent plutôt des centaines : « Uniquement pour la construction du barrage environ 400 personnes ont perdu la vie ».

La route monte jusqu’à 2042m et se trouve en général fermée entre fin octobre et fin juin. Coup de chance pour nous, on a bien vérifié et elle est ouverte!

Au début de la route, nous passons à côté de petites chapelles construites sur le bord et joliement décorées. Cela nous fait penser aux routes grecques où nous trouvions aussi des petites chapelles (mais modèle réduit).

La montée côté sud fait vite arriver au barrage du lac Vidraru. C’est le deuxième plus gros barage de Roumanie et effectivement il est impressionnant! Pendant que nous nous promenons sur le barrage, une voiture avec une inscription (en roumain) qui fait penser à une compagnie d’électricité s’arrête et en descendent des personnes en uniformes avec des Kalshnikovs… Ils ne plaisantent pas avec la sécurité des installations électriques ici! A moins que ce ne soit pour se protéger des ours qui peuplent – paraît il – la région…

 

Nous repartons et de (très) nombreux kilomètres s’enchaînent dans la forêt, virage sur virage, contournant le lac. Eprouvant! Bourriquet y croise un de ses congénaires.

Nous finissons enfin par sortir de la forêt et attaquer la montée. Le temps est beau et nous nous arrêtons de temps en temps profiter de la vue. Lors d’un des arrêt, un stand de vente de charcuterie et de formage est installé (c’est courant en Roumanie le long des routes). Le tenant du stand est très actif à nous faire goûter tous ses produits et nous propose même de la peau de porc… Tigrou a gouté mais n’a pas trouvé ça transcendant: C’est élastique et sans goût.

Le haut de la montée se termine par le tunnel le plus long de Roumanie avec 884m. A la sortie du tunnel c’est la déception: un brouillard à couper au couteau. Nous sommes en plein dans les nuages!!

Des petites boutiques sont regroupées autour d’un parking et nous nous arrêtons regarder. Nous achetons un genre de sauce au haricots qui pourra servir pour les pâtes et nous tombons sur un équivalent du Trdelník tchèque appelé Kürtőskalács. Il s’agit d’une patisserie à base de pate à brioche caramélisée de forme cylindrique. Après recherche Kürtőskalács est le nom en hongrois, en roumain ce serait plutôt cozonac secuiesc. Tigrou étant grand amateur du Trdelník nous en achetons et partons prendre le thé dans le van. Peut-être que le brouillard se lèvera pendant ce temps!

Et bien pas du tout, le brouillard a continué d’épaissir et nous n’avons d’autre choix que de descendre tout doucement sans profiter de la vue qui nous avait amené jusqu’ici… Pendant la descente, nous trouvons un endroit propice à bivouaquer et nous décidons aussitôt de nous arrêter là. Après tout peut être que demain matin la météo sera plus favorable et alors nous remonterons!

Objectif du lendemain: Remonter au col (s’il fait beau) et aller visiter quelques villes de Transylvanie.

Jour 26 – Sibiu

Le matin, le brouillard s’est levé et nous voyons jusqu’au haut du col! Aussitôt nous plions bagages et remontons avant que la météo ne change d’avis. Nous avons bien fait car à peine arrivés en haut des nuages remontent du fond de la vallée. Nous avons à peine le temps de faire quelques photos que nous retournons dans le brouillard…

La Transylvanie est une grande région qui ne manque pas de choses à visiter! Malheureusement notre temps étant compté nous somme obligés de faire des impasses. Nous avons décidé de faire l’impasse sur Brasov, bien que très belle ville entourée de beaux châteaux, pour nous concentrer sur la Transfăgărășan et sur les villes de Sibiu et de Cluj Napoca.

Nous reprenons donc la route vers Sibiu où grace à notre lever matinal nous espérons arriver et prendre le petit-déjeuner. Sibiu est une petite ville fondée par des colons Allemands au 12e siècle et en comptait toujours une grosse minorité jusque dans les années 90 où la majorité de ceux-ci sont rentrés en Allemagne. Depuis quelques années cependant, le maire de la ville est un Allemand, très populaire. Son parti le DFDR, exerce le pouvoir dans la ville et d’après Wikipedia cela expliquerait l’ampleur des investissements venant de pays germanophones. Capitale européenne de la culture 2007, le paquet a été mis pour la rénovation du centre ville et de ses vieux batiments.

La ville est effectivement très bien restaurée et nous nous arrêtons gouter ce qui semble être la tradition ici: une sorte de beignet appelé gogoși et un genre de bretzel fourré appelé covrigi. Les habitants font la queue devant des boulangeries où le service se fait par une fenêtre ouverte. Nous mélants à la foule, nous testons un covrig à la mozzarella, un autre au chocolat et un gogoașă à l’abricot. Cela ne détronera évidemment par le burek pour Zazou, mais c’est quand même bon et copieux pour un petit déjeuner.

Une fois le ventre plein, nous faisons un petit tour du centre. Ici les murs n’ont pas des oreilles, ils ont des yeux! En effet, la plupart des toits disposent d’une ou plusieurs lucarnes au style particulier qui les font ressembler à une multitude d’yeux. Partout dans le vieux centre les passants sont comme “surveillés” par la ville. Nous passons ensuite sur le pont du mensonge. D’après une des légendes, le pont se mettrait à trembler si une personne le traversant commettait un mensonge… En fait l’appelation viendrait plutôt d’une erreur de traduction: Le pont était connu sous le terme roumain “podul culcat” signifiant “pont couché” en raison de sa forme, mais en dialecte saxon “culcat” signifiait aussi “menteur”.

Le temps filant, nous ne nous attardons pas et allons au Musée Ethnographique Astra que nous avions repéré sur internet avant d’arriver. Il s’agit d’un musée en plein air où sont reconstruit sur plusieurs hectares divers batiments de la campagne roumaine. Parmis ceux-ci on trouve un nombre impressionnant de moulins, de corps de ferme, d’églises, d’ateliers, … La plupart – sinon tous – les batiments et objets ont été démontés, transportés et reconstruits dans le parc du musée. Un travail impressionnant! L’endroit est vaste et intéressant, mais nous restons un peu sur notre faim; aucun des batiments n’est ouvert. Certains ateliers type “presse à huile” ressemblent juste à une maison banale vu de l’extérieur… Au milieu d’un village reconstitué, nous faisons une aimable rencontre avec un âne que nous avons baptisé “Fou-Fou” pour son caractère un peu … sanguin. Heureusement que sa chaîne était bien accrochée!

C’est exténués par une journée chargée et de longues heures de marche que nous passons la nuit sur un parking à l’écart du centre ville.

Objectif du lendemain : Cluj Napoca

Jour 27 – Derniers instants roumains

Nous reprenons la route pour notre prochaine étape: Cluj Napoca, troisième ville du pays en nombre d’habitants.

Le centre-ville est effectivement mignon mais nous avons préféré Sibiu aussi nous repartons rapidement à la recherche d’un endroit sympa pour la nuit dans une vallée que nous avions repéré. Sur la carte, Tigrou aperçoit un monastère en haut d’une colline. Ce dernier pourrait se révéler un bon endroit pour dormir, à condition d’avoir un parking. Aussitôt nous prenons le chemin qui y mène et qui s’avère une piste de cailloux à négocier en première tellement ça monte. Zazou à côté a des flashbacks serbes qu’elle a du mal à réfréner. Pourtant, Bourriquet mets les bouchées doubles et arrive en haut où nous attends une surprise. En fait le monastère est en construction! L’extérieur est à peu près terminé mais l’intérieur est “brut”. La vue est sympa, mais un batiment se trouve juste à côté (peut être la maison des moines) et nous ne voulons pas déranger donc nous allons chercher plus loin notre emplacement pour la nuit.

Après une route bien plus longue que prévu (et en bien mauvais état) nous trouvons un petit coin parfait pour la nuit (à part les dizaines de moustiques mais on commence à avoir l’habitude et les vaches au réveil…)

Objectif du lendemain et des jours à venir : Remonter vers le nord de l’Europe.

Jour 28, 29 et 30 – Vers le nord

Pendant ces 3 jours nous avalons les kilomètres traversant la Hongrie, un bout de Slovaquie, la République Tchèque avec pour objectif Berlin où nous arrivons dans l’après midi du troisième jour. Nous en profitons pour aller dans un magasin d’article de randonnée afin d’acheter un matelas gonflable pour Zazou et nous équiper pour les randos islandaises.

Nous passons la nuit sur le parking d’un club de tennis qui se situe en dehors de la zone verte et proche d’une station de S-Bahn (l’équivalent du RER).

Berlin et d’autres villes allemandes ont mis en place depuis de nombreuses années une stricte réglementation écologique: Les véhicules souhaitant circuler dans les zones dites “écologiques” doivent être munies d’une vignette de couleur verte, orange ou rouge. Cette vignette est donnée en fonction de la pollution des véhicules. Le centre de Berlin étant en zone verte et notre Bourriquet n’étant pas sûr d’avoir la vignette verte, nous trouvons plus sage de nous garer en dehors et de tout faire en transports en communs.

Objectif du lendemain: visite de Berlin.

Jour 31 – Berlin

Bonjour, Berlin la belle!

Nous nous réveillons de bonne heure et de bonne humeur, enfin presque. Zazou a passé une très bonne nuit, mais Tigrou est un peu dans le pâté. L’odeur du bon café a eu raison de sa flemme et a réussi à le ramener au rez de chaussée pour déguster un bon petit déj. Nous sommes dimanche, pas facile de se reveiller aussi tôt, mais il parait que Berlin ne dort jamais. Après un bon petit déj nous déployons notre plan d’action: Essayer de visiter les lieux emblématiques de la ville mais aussi, et surtout tenter d’aller dans les quartiers alternatifs qui donnent une ambiance si particulière à Berlin. Plus que des visites touristiques, nous avons envie de marcher dans les quartiers et nous “frotter” aux locaux, à leur histoire, et voir comment les Berlinois se sont réappropriés leur espace.

Nous empruntons alors les transports en commun, au premier changement nous nous retrouvons dans un petit train “musée”. Il s’agit de deux rames de train couleur jaune, exposant plusieurs photos en noir et blanc ainsi que d’autres plus récentes, sur l’histoire de la ville. Nous n’avons malheureusement pas le temps de tout lire car nous devons descendre au prochain arrêt. Mais le concept est vraiment intéressant. Une bonne entrée en matière!

Notre premier arrêt aura lieux à l’emblématique Palais du Reichstag. Ce batiment incendié en février 1933 et rénové entre 1961 et 1973 abrite parlement et gouvernement fédéral Allemand. Il s’agit d’un imposant batiment aux allures néo classiques surplombé d’une grande coupole en verre. Nous voyons d’ici bas un grand nombre de touristes se hater dans ce gigantesque globe tranparent, ils doivent avoir une jolie vue de là bas.

Pour nous pas question de s’attarder sur ce lieu et de monter dans la coupole en verre. Nous ne disposons pas de beaucoup de temps. Nous décidons alors de poursuivre notre city-tour vers la porte de Brandebourg. Anciennement entièrement encastrée dans le mur de Berlin, au milieu du no man’s land, la porte est constituée de plusieurs grandes colonnes “à la romaine” coiffées d’un quadrige symbole de la victoire ou de la division des Berlinois en fonction des époques. Ce lieu aussi chargé d’histoire que le précédent, grouille de touristes munis de perches à selfies. Nous nous dirigeons vers un point d’informations touristiques pour tenter de trouver de la documentation sur le lieu. Quelle fut notre surprise lorsque nous tombons sur de curieuses cartes postales incrustées de morceaux du mur de Berlin. A première vue, ce commerce nous étonne fortement. Comment peut-on vouloir exposer un morceaux de béton symbol de guerres et de division de peuples ? On peut aussi se dire que, mettre ce mur en miette est une victoire sur cette sombre époque. Mais le commercialiser ? Enfin, les deux théories se tiennent, mais elles nous tiennent surtout en haleine en attendant de comprendre le pourquoi du comment! En tout cas, la majorité des touristes sont “gaga” de cet objet du marketing, on se les arrache… Affaire à suivre.

L’histoire de cette ville ne fait qu’augmenter notre envie d’aller voir ce qu’elle recèle comme trésors et secrets. Berlin est une ville très étendue, mais elle dispose tout de même d’un maillage de transports urbain très développé. Ce dernier nous emmène d’est en ouest en un rien de temps! Nous voila sur l’Alexander platz pour un bref arrêt avant de poursuivre vers le Raw un des quartiers alternatifs de la ville. Il s’agit en fait d’une succession de hangars désafectés ou l’on réparait auparavant les chemins de fer du Reich. Ces hangars sont aujourd’hui transformés en lieux de vie et d’expression culturelle. Entièrements recouverts de tags et graffitis, les murs nous transportent dans une ambiance destroy typique de la capitale. Il y a ça et là des petits jardins, des petites terasses de bars ou boui-bouis proposant des aliments originaux. On trouve aussi au milieu de ce joyeux mélange un marché aux puces, avec entre autres stands de vieilleries diverses, quelques créations handmade par des artistes Berlinois. L’ambiance vaut vraiment le détour, et nous sommes contents d’être sortis des sentier battus pour découvrir ce lieux atypique. Ici nous commençons à nous rendre compte que les plus belles photos que nous feront dans cette ville ne pourront pas représenter l’athmosphère qui y règne.

Inspirés par autant de créations artistiques, nous décidons donc de déambuler par là jusqu’à la East side gallery, qui se trouve à un arrêt de tram. C’est une balade de 1.3km le long de ce qui reste du mur de berlin (ce qui n’a pas été mis en carte postale!). Tout au long de ce dernier morceau du mur, quelques 118 peintures, souvent portant des messages pacifistes ou de lutte contre les injustices. Nous avons pu y contempler, entre autres chefs d’oeuvres, “le baiser de l’amitié” de dimitri Vrubel. Pas de photo de ce dernier malheureusement car la peinture était entourée de touristes, nous avons préféré passer notre chemin et nous frayer un passage au milieux des perches à selfies.

L’east side gallery nous mène directement dans un autre lieux alternatif de Berlin le YAM. C’est un strandbar qui propose plusieurs activités sur un fond de musique et de cuisine jamaico-africaine. Nous sommes bien tentés de pénétrer dans ce lieu mais il est l’heure de manger, et l’appel d’un bon Currywurst local se fait sentir! Nous passons donc notre chemin et nous nous re-dirigeons vers  l’alexander platz qui nous a semblé bien fourni pour un repas sur le pouce. Nous trouverons non seulement le fameux Currywurst mais Zazou réussi aussi à mettre la main sur le dernier Burek d’un restaurant turc.

Le ventre bien rempli, nous sommes en forme pour poursuivre notre journée “marathon berlinois”. Notre aventure urbaine fait un arrêt au Haus Schwarzenberg. C’est un passage constitué d’une succession de cours intérieures avec des terasses de bars cafés, musées, et autres lieux alternatifs de création culturelle. Une super ambiance retro-déglingué enveloppée dans une multitude de tags, de grafitis, parfois de statues ou de monstres en ferraille. Une réelle gallerie de street art à ciel ouvert. Ce qu’on remarque dans ce lieu, c’est que le coté droit des murs contiennent des peintures disons structurées et “propres”. Il n’y a pas de superposition de tags. Sur le côté gauche il y a au contraire plusieurs couches de grafitis empilés. En fait, le coté droit du mur, lorsque vous pénétrez par le Rosenthaler Strasse 39, est consacrés aux artistes invités. C’est un espace dédié aux artistes qui viennent créer des fresques spécialement pour embellir le lieu. De l’autre coté, sur le coté gauche, c’est un lieux de libre expression, où les tagueurs vont et viennent créent et recréent, couvrent et recouvrent les couches de peintures au gré de leurs envies. C’est ce qui donne à ce lieu une ambiance unique. Les oeuvres de ce côté du mur ont la réputation d’avoir une durée de vie d’une dizaine de jours à peine. Il ne faut donc pas hésiter à revenir pour découvrir les nouveaux grafitis!

Notre visite se poursuit par un arrêt à check point charlie en passant par la grande cathédrale de Berlin. Nous retrouvons la horde de touristes armée de leurs plus belles perches à selfies d’une main, et des “restes du mur de berlin” dans l’autre. Sur ce lieux symbole de l’histoire de la ville et du pays, nous retrouvons à nouveau ce drole de commerce qui consiste à vendre un bout du mur de berlin. Nous avons trouvé encore mieux que le bout de béton encastré dans une carte postale, ici, à check point charlie, vous pouvez vous procurer jusqu’a 2kg de ce “joyau”. Le mur de berlin se vend au poids. Sans blague, nous avons eu un mal fou à nous approcher et prendre une photo du stand prisé par les touristes. Inutile de vous dire que le lot de “où est bourriquet” ne sera pas un bout du mur de berlin … Intrigués par cette curieuse pratique, nous allons nous renseigner sur le pourquoi du comment. Les morceaux du mur qui sont commercialisés le sont grace à un certain Volker Pawlowski. Il est le principal “grossiste” des magasins de souvenirs de la capitale allemande. Il avoue même repeindre les morceaux de béton pour que ce soit plus “vendable”… Le journal le monde s’est intéressé à lui dans un article en 2011 c’est d’ailleurs la source de notre information.

Le jour commence à se coucher, et malgré notre envie de poursuivre notre aventure berlinoise, nous devons revenir au “campement”. En effet, nous devons chercher de l’eau et faire quelques courses pour préparer notre route du lendemain.

Il y a quelque chose de curieux depuis que nous avons passé la frontière Allemande: il n’y a pas d’eau. Nous n’avons pas croisé une seule fontaine à eau ni un seul robinet, ni en ville ni même dans les aires de repos. Pour l’instant nous avons de quoi tenir la soirée mais notre mode de vie necessite une bonne organisation et anticipation de nos besoins surtout en eau … Nous ferons donc mieux d’en trouver avant de ne plus avoir une goutte!

Nous reprenons la voiture pour explorer les parages.  Malheureusement, après plusieurs tours à la limite de la zone verte toujours rien. Nous nous arrêtons alors sur le parking du stade olympique, entouré d’espaces verts, il  nous semble être assez calme pour la nuit. Souvenez vous, Tigrou n’avait pas bien dormi la nuit dernière, alors il faudrait peut être changer de coin. A défaut d’avoir de l’eau, nous avons au moins trouvé un bon coin pour dormir.

A peine le toit ouvert, nous entendons de la musique qui provient du parc d’en face. Et là des vieux souvenirs d’une rave party grèque nous submergent. De plus 3 automobilistes font les guignols sur le parking et font crisser leurs pneus juste devant Bourriquet. En même temps, nous voyons une personne s’approcher de nous, une tasse à la main, et faire le tour du véhicule. Nous allons discuter avec lui, et c’est en fait un Hollandais qui voyage en caravane. Il nous explique que le lieu n’est pas si calme qu’il parait et qu’il y a dormi la veille. Nous partageons avec lui notre difficulté à trouver de l’eau en libre service. Il en est de même pour lui … Nous décidons ensuite de plier bagage et d’embarquer notre nouvel ami Hollandais direction notre spot de la veille.

Notre nouveaux voisin se prépare un bon petit repas sur une cuisine improvisée installée devant sa caravane. L’odeur nous fait saliver, et alors Zazou se lance dans la préparation d’un Couscous. Oui oui, vous avez bien entendu, un couscous à “ce qu’on a”. Ce sera finalement un excellent couscous au saumon et nous nous sommes bien régalés! 🙂

Objectif du lendemain Trouver de l’eau !

 

4 commentaires sur “Débrief: Semaine 5 – La grande traversée

  • Samuel 8 juillet 2017 at 22 h 11 min Reply

    Le pare brise se rempli de vignettes, c’est sympa!

    • Tigrou 10 juillet 2017 at 0 h 43 min Reply

      Oui mais pas mal de pays se mettent à la vignette électronique et donc il n’y a plus rien sur le pare brise 🙁

  • Samuel 10 juillet 2017 at 16 h 34 min Reply

    Sympa Sibiu et ses boulangeries de GOGO-danceurs? 🙂

  • Samuel 16 juillet 2017 at 15 h 19 min Reply

    Qui a piqué la cox de Tigrou?

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